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Naxos n’est qu’à une heure de là et nous y sommes rapidement.
Sur place nous découvrons que les transports publics sont rares (et par ailleurs peu fiables en termes d'horaires : comme disent les Grecs, tout ce qu’on connaît c’est le nombre de passages par jour). Nous patientons avant de rejoindre Vivlos, où nous avons loué une maison traditionnelle dans un village ne figurant dans aucun guide.
La maison, qui s’avère très agréable à occuper, est située juste derrière la place du village, constituée d’un grand quadrilatère planté de quatre eucalyptus, dont un restaurant muni d’une grande terrasse occupe l’un des petits côtés. Il n’y a aucune voiture, les rues sont trop étroites.
Nous sommes rapidement repérés par les habitants du village, d’autant que nous nous déplaçons exclusivement à pied ou à vélo, faisons nos courses à proximité, et dînons au restaurant de la place. A partir du troisième jour, on commence à nous faire des cadeaux : une citrouille, quelques gâteaux… Il faut dire que nous sommes les seuls touristes à demeure, les autres passent sans s’arrêter en vrombissant sur des quads ou des vespas. Cette immobilité forcée nous va très bien.
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