samedi 1 août 2015

Enfin avec la jet set !

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Le séjour à Santorin est le moment de luxe du voyage, avec une villa troglodytique située sur les pentes de la caldeira à Imerovigli, un petit village situé entre Fira et Oia, préservé des grandes masses touristiques. Ses terrasses donnent directement sur la mer et Nea Kameni, le foyer volcanique résiduel. Les petits déjeuners, ombragés par un parasol, et les dîners aux chandelles, où la pleine lune extrait les îles centrales de l’obscurité, sont autant de supplices répétés pendant quatre jours.

Ici une vue de l'entrée de notre repaire, les volets étant clos pour conserver la relative fraîcheur de l'habitation :


Là le contre champ, toujours égayé par Anouk :


Nous pourrions rester des heures devant ce spectacle toujours changeant, si la chaleur ne nous en chassait pas. Il manque juste l'effet de la marée pour que ce soit parfait.

Nous n’avons pas de piscine à débordement comme sur les publicités des hôtels haut de gamme mais nous trouvons rapidement à proximité un bar-pool, accessible moyennant quelques sangrias, donc tout va bien.


A Imerovigli comme ailleurs les habitations sont construites en cascade sur la crête de la falaise. Elles n’ont généralement qu’un seul étage et sont peintes à la chaux. Elles sont reliées au chemin de crête par des escaliers formant un labyrinthe éclatant ponctué de chats.


Beaucoup d’habitations sont gérées par un hôtelier. Chaque détail est hyper soigné, et il est difficile de trouver une perspective qui ne suscite pas l’admiration.


Le revers de tout cela c’est que les habitations sur la falaise fonctionnent comme un immeuble collectif : on entend tout ce que font les voisins dès qu’ils sont dehors, notamment quand ils sont pénétrés par le volcanisme ambiant et pètent un câble, ce dont nous serons tout de même témoins deux fois en quatre jours.

Il y a beaucoup d’Américains mais aussi d’Asiatiques. Certains viennent s’y marier ou du moins y faire quelques photos romantiques, comme ce couple d’Allemands.


Dans l’ensemble il y a beaucoup de touristes assez bien pourvus en cash. En témoignent nos voisins immédiats qui pour faire leurs selfies ont négligé la perche trop commune au profit du drone quadri-copter, tellement plus sexy ! Heureusement cela n'a duré qu'un quart d'heure, sinon je sortais mon short-gun. Je me demande toujours s'ils ont amené l'engin avec eux ou s'ils l'ont trouvé à louer sur place.

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