vendredi 24 juillet 2015

Journée de la gaufre à Athènes

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Notre appartement n’est vraiment pas très agréable à vivre et nous passons le maximum de temps à l’extérieur, malgré la chaleur. Nos pérégrinations nous conduisent d’abord à la place Syntagma, haut lieu de contestation politique ces dernières années. Un attroupement s’est formé devant le parlement, mais nous constatons bien vite qu’il s’agit moins de protester contre les réformes imposées par l’Union Européenne que de photographier la relève de la garde. Peut être affaibli par une station prolongée sous le soleil dans un costume trop chaud et somme toute assez ridicule, l’un des gardes tombe sur les fesses en quittant son poste dans un silence profondément étonné.


Echaudés par cet événement, nous poursuivons notre périple vers les beaux quartiers en passant par le parc national, généreusement ombragé. Nous arrivons à Kolonaki et grimpons la pente vers le Lycabette, à la recherche des quelques galeries indiquées dans notre guide. Nous voyons d’abord une exposition de photos résolument contemporaine, mettant en scène les rebuts de notre civilisation piochés dans les décharges d’un petit village de Grèce du Nord (Petros Efstathiadis, galerie CAN), puis embrayons sur un peintre parfaitement maniaque mais déjà plus drôle (Costas Tsiknis, galerie Medusa). Les galeristes sont accueillants et très disponibles.


Puis nous embrayons sur le musée d’art cycladique : celui-ci présente une riche collection privée d’idoles et autres pièces de mobilier datant d’environ -2500 avant JC. Il y a même quelques figures en ronde-bosse, dont un buveur assis. L’art cycladique a beaucoup inspiré les peintres français du début du XXème siècle, comme les arts ex-primitifs.


Le musée a aussi une partie contemporaine pleine de dramaturgie.


La chaleur s’étant un peu atténuée, nous passons admirer les restes du temple de Zeus, qui était peut être encore plus impressionnant que le Parthénon, à en juger ce qu’il en reste (en arrière-fond l’Acropole). L’empereur Hadrien l’avait fait achever en plaçant dans la cella une statue à son effigie, en plus de celle de Zeus.


Puis nous explorons plusieurs quartiers autour de l’Acropole, revenant lentement vers Plaka, où Elvire choisit son moment pour faire une rechute et obtenir enfin satisfaction.


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